Jimmy Thackery

Jimmy Thackery, né à Pittsburgh (Pennsylvanie) en 1953 mais élevé à Washington D.C. est connu, entre autre, pour avoir été le guitariste des “Nighthawks“ pendant 14 ans et 20 albums. Influencé par Buddy Guy, Jimi Hendrix et Otis Rush, Jimmy a beaucoup appris également après être monté en scène avec Muddy Waters, James Cotton et Luther “Guitar Junior” Watson.

Jimmy quitte les “Nighthawks“ en 1987 et fonde avec Tom Principato “The Assassins“, un groupe de R & B qui enregistre 3 albums avant de splitter en 1991. Il fonde peu après un trio de blues énergétique : “Jimmy Thackery & The Drivers“ (Jimmy qui n’a pas le permis ne conduit jamais…) et enregistre en 92 un premier album “Empty Arms Motel” très bien accueilli par le public et la critique.

Peu après Jimmy publie un album acoustique enregistré en duo avec John Mooney en 1985 (“Sideways in Paradise”) et enregistre aussitôt après un deuxième album avec les Drivers (“Trouble man”, publié en 94) produit par Jim Gaines (producer “Grammy awardé” ex-complice de Stevie Ray Vaughan, Santana, Steve Miller…). En 95 Jimmy enregistre un live assez torride “Wild Night Out” puis “Drive to Survive” en 96 (les deux produits par Jim).

 “Drive to survive” est classé par le Billboard comme la 8ième meilleure vente des albums de blues des labels indépendants aux USA. S’enchaîneront ensuite de multiples albums, la plupart paraitront sur Blind Pig puis sur Telarc avec, souvent, des licences européennes Dixiefrog (pour ce qui est des albums produits par Blind Pig).

Jimmy Thackery reste à ce jour l’un des maîtres de la guitare blues-Rock. Sur ce live enregistré à Detroit, on reconnaît son style très personnel qui utilise à fond le sustain et le vibrato. Il a pratiquement toujours joué en trio car le son de sa guitare remplit l’espace de façon incroyable. Il plane, se tord, sinue dans l’espace, lancinant, puis miaule, s’énerve, devient incisif, mais toujours large et précis à la fois. Pour ce qui est du groove, que ce soit des boogies, des shuffles, ou des blues lents, on a l’impression que Jimmy est monté sur pneumatiques et qu’il flotte sur un tapis volant. Que dire de plus : si vous ne l’avez jamais vu en scène, courez-y quand il passe près de chez vous et vous revivrez l’expérience dont ce « Live in Detroit » va vous donner un excellent avant goût… !

DISCOGRAPHIE